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Des Pépites dans le Goudron – Matthieu Morin & Camille Lavaud Benito

30,00

6 mois, 20.000 miles, un ours, 4 hectolitres de Bud Light, 3 arrestations, des cafards géants, et douze environnements bruts à tomber sur le cul. « Des Pépites dans le Goudron ! » C’est le rêve américain d’un froggie fondu d’art brut, un vrai road-trip sur les traces d’une bande de créateurs au génie loufoque, des boires et des déboires, une ruée vers un art aussi modeste que grandiose, un Pied Nickelé au pays des Tuniques Bleues…

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Description

Des pépites dans le goudron

Matthieu Morin
Illustrations de Camille Lavaud Benito

C’est un bouquin protéiforme, à la fois livre d’art et récit de voyage. En 2011, Matthieu Morin entame avec sa compagne un long road-trip sur les routes américaines pour y dénicher des oeuvres d’art brut monumentales : des environnements.

Dans cette traversée du continent, l’auteur nous conduit d’un site à l’autre, mais il fait également le récit de son périple, en textes et en images, véritable plongée dans la culture populaire américaine qui permet d’ancrer les créations dans leur contexte géographique et social.

Eloigné de l’approche académique largement répandue dans les ouvrages d’art brut et/ou outsider, Matthieu Morin adopte un regard décalé, empreint d’humour, qui traduit une volonté farouche de s’attacher à l’humain dans ce qu’il a de plus singulier en construisant de ses mains des temples modernes et fantasques, porteurs de sens et de magie.

Une narration certes humoristique mais qui s’appuie sur les connaissances précises et étendues de l’auteur, collectionneur d’art brut, passionné et documenté. Dans la lignée d’un Jean-Hubert Martin, Matthieu Morin choisit délibérément de faire appel à ses sensations d’amateur éclairé et de privilégier l’angle de la rencontre avec un créateur et son lieu. Le livre est composé de douze chapitres documentaires consacrés chacun à un lieu et à son créateur.

Alors que l’Art Brut tend aujourd’hui à faire parler de lui, certains de ses environnements bruts présentés ici ont déjà disparus et leur auteur avec. Le sort de ces oeuvres précieuses pour l’histoire de l’art étant incertain, ce projet a pour ambition d’en conserver la trace. Une conservation par le papier.

Matthieu Morin

Matthieu Morin est né à Issoudun en 1977.
A son arrivée dans le Nord en 1999, il opère au sein de plusieurs groupes de rock et c’est ainsi, en jouant dans le garage d’un psychiatre, qu’il découvre l’art brut (collection de Philippe Mons depuis exposée au LaM à Lille.)
C’est un choc, à partir de ce jour, il s’adonne à l’étude, à la recherche et à la collecte de cet art.
Depuis une dizaine d’années, Matthieu Morin étoffe sa collection d’art brut tout en collaborant à de nombreux projets liés aux pratiques autodidactes de l’art.
En 2016, il fonde le label La Belle Brute aux côtés d’Olivier Brisson (psychomotricien, musicien, et programmateur de la salle parisienne « Les Voûtes » spécialisée dans la musique expérimentale), Julien Bancilhon (psychologue, luthier, musicien expérimental et fondateur du groupe « Les Harrys » et de radio «Tisto» composé de 6 jeunes autistes) ainsi que Franq de Quengo (membre du groupe Dragibus et des Harrys, programmateur du festival Sonic Protest.
Ils produisent ensemble le premier disque de Jean-Marie Massou, ermite et artiste brut du Lot, entre documentaire sonore et musique expérimentale. A cette occasion, Matthieu Morin présente le travail sonore et visuel de l’artiste-prophète en tant que co-commissaire de l’exposition Brutnow à l’Espace Gantner de Belfort et consacrée à «l’art brut aux temps des nouvelles technologies».
En 2017, il renouvelle l’expérience avec une nouvelle présentation du travail de Jean-Marie Massou au sein de l’exposition Les Refuges du récit au LaM de Villeneuve-d’Ascq.

Il a ensuite conçu l’exposition « Jean-Marie Massou » au musée Arts et marge, et initié le livre collectif du même nom publié par Knock Outsider !

Camille Lavaud Benito

Influencé à ses débuts par l’underground et la bande dessinée noire américaine, son travail est aussi riche de références à la culture populaire française. Depuis quelques années, ce sont les polars et le cinéma des années 1950-1960 qui nourrissent son oeuvre. L’attachement de Camille Lavaud aux romans noirs lui vient de l’enfance, lorsqu’elle passait des journées entières à sillonner la Dordogne dans le bibliobus de son grand-père, y dessinant, entourée de livres policiers et romans dits « de gare ». Elle est aussi influencée par les répliques vives et gouailleuses des films du dialoguiste Michel Audiard et par le cinéma de Clouzot, Verneuil, Melville ou encore Bertrand Blier, qu’elle admire. Son univers est peuplé de bandits, prostituées, assassins et policiers rassemblés dans des saynètes dont les thèmes principaux sont la passion, l’argent et le crime. Ses dessins, très détaillés et aux couleurs acidulées, composent des histoires souvent rocambolesques et pleines d’humour. Au service d’une narration pleine de références, l’univers graphique de Camille Lavaud est prolixe, excessif, irrévérencieux et pétillant.
camillelavaud.com

Des pépites dans le goudron
Matthieu Morin
Illustrations de Camille Lavaud Benito
354 pages — 17 x 23 cm — impression quadri — couverture souple —
collection Knock Outsider
ISBN 9782390220176
30 €

Informations complémentaires

Poids 420 g
Dimensions 23 × 17 × 3 cm

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