Qui a mon parachute?

Oui je vous l’accorde, la vraie citation est “What color is your parachute?” mais je trouve ça plus drôle de me faire piquer mon parachute… et mon N il est où ?

Tous les jours, on réagit aux choses entendues, vues ou lues, que nous recevons, que nous cherchons. Oui, c’est chronophage, mais on y peut rien, c’est un exercice stimulant et vital, en ce qui me concerne, pour d’autre c’est autrement. Deux trois choses entendues vues ou lues sont à l’origine de cette petite missive du mois de novembre, qui n’a qu’un seul but au final, en plein confinement bancal, ce but est de vous vendre du rêve ! Non, je rigole, hein! je voudrais surtout vous vendre du papier, des reliures et des t-shirts ! (huhuhu – pardon). Donc parmi ces choses un article sur la “passion economy” de Li Jin, une phrase anodine d’un ami, qui dit “…désolé, je suis instit’…” (hors contexte c’est encore mieux), et puis ce que je fais tous les jours avec conviction, c’est à dire, ce que beaucoup appellent “mon travail”, bon et aussi toutes ces choses qu’on traîne avec soi jusqu’au moment où elles doivent sortir, d’une façon ou d’une autre…. hmmm ? 

Alors j’ai pensé, si, si, j’ai pensé à vous ! À vous qui nous soutenez ou qui travaillez avec nous, mais oui, j’ai pensé à vous et à nous dans le marasme actuel…

Comment continuer à échanger avec intelligence et passion ce que nous savons faire ? Vous l’avez pensé vous aussi ? Oui exactement, c’est ça la mission top secrète de La Papeterie des Arceaux en toutes lettres : continuer à nourrir et se nourrir d’une économie créative qui baigne dans l’absurde et qui nous détend du cerveau tout en faisant de la cardio sans une goutte de transpiration en trop…

Le travail, l’économie (?) vaste sujet, qui a du sens quand on aime ce qu’on fait et qu’on sait ce qu’on fait. Quand on maitrise notre production nous-même. Quand on n’attend pas qu’une instance nous dise combien vaut notre travail. Alors, quand est-ce que nous arrêtons de nous excuser de faire ce que nous savons faire et surtout que nous aimons faire ? Nous on sait combien ça nous coûte et la confiance ne manque pas. Alors au boulot… 

C’est idéaliste. C’est une vocation à foutre le bordel. Et c’est jouable. Mais c’est surtout libérateur ! Et c’est possible parce que nous avons tous et toutes besoin de moments produits avec nos mains, nos réflexions, nos savoirs-faire en plus du reste. Et oui, vous avez le droit de vous offrir des moments lyriques, déchainés, doux et décalés aussi. 

Quand on a la possibilité de vivre de nos savoirs-faire, de nos passions – et s’en découvrir de nouvelles à chaque rencontre – pourquoi s’en priver ! Ne pas se cantonner à une seule histoire mais les multiplier est une base saine. No limit, restons authentiques, autonomes et sincères. Un croisement passionné entre la non-production et la non-consommation, des relations plus simples, plus intenses et plus justes – oooooo !

Ici, on y remédie essentiellement par la création – à la chaine, arts, artisanat, images, sons, écritures, matières, pensées, corps, émotions, partages, conversations, échanges, raisonnements  et une trame de fond permanente, qui pourrait peut être s’attacher à apporter d’autres façons de faire, de voir, de penser et tout le reste. Tout ce qui est possible avec vous – et tout ça en se faisant du bien – à chacun de trouver ce qui lui fait du bien (oui, prendre une claque culturelle ça fait aussi du bien parfois sans aucune digression). 

Vous savez quoi ? On peut vous aider ici. Avec un livre, une reliure, du papier, de l’encre, des couleurs, des mots, des sons, des images, un moment, une conversation, un échange de savoirs ou de techniques… Oh ! une économie qui est faite par des personnes passionnées par leur métier, qui créent une identité artisanale et culturelle multiple et arborescente, des personnes qui cultivent la curiosité c’est sexy, c’est beau, c’est vrai, c’est plouc, c’est nous.

 

Mais alors, “tu choisis la passion plutôt que la rémunération ! c’est pas réaliste.” Rabat-joies que vous êtes ! Les deux sont possibles on vous dit, passion et rémunération, si on joue ensemble. Et c’est avec vous que nous y arriverons comme toujours, parce que vous aussi vous êtes uniques et vous avez aussi droit à quelque chose de plus excitant que les nouvelles du jour et au-delà de toute cette passion, on pourrait vivre simplement de tout ce qu’on aime. 

Et à la fin de la journée, on aime bien une histoire bien racontée dans laquelle on se reconnait… Et bien là j’ai encore pensé (si, si) à vous ! Vous qui nous soutenez, mais oui à vous dans le marasme actuel et si on peut vous aider nous le ferons avec passion et plaisir. Mais bon en attendant, n’hésitez pas à nous acheter du papier, des reliures, des BD et des t-shirts!

Alors, au plaisir de vous revoir ici en corps et en substance !