Et oui l’orage a fait tempête et les participants ont été trempés, mais pas à cause de l’atelier…
Pour les curieux voici le déroulement en images.
Dans l’ordre : préparation avec deux bacs, un papier « blanc » et un papier journal + boites à oeufs, que de la récup’!
Puis fabrication du matelas pour le couchage…
Passage à la cuve, couchage, customisation, et enfin séchage.
Séchage:
Bravo à Kate, Laurent, Caroline, Krystel et Fiona…
Je montre « une » façon de faire, il y en a d’autres, plus ou moins compliquées, plus ou moins intéressantes et vous pourrez ajouter des « apprêts » qui conviennent selon l’utilisation du papier (impression, reliure, dessin, écriture, encres, pliages, cartonnage, déco etc) mais ça, c’est un autre atelier…
J’ai pris des branches de lilas, (“comme les frelons!”, me l’a fait remarquer Emma), mais n’importe quelle écorce devrait faire l’affaire, c’est juste une question de ce que nous avons sous la main et surtout de ce qui n’est pas nocif! Si vous avez un doute protégez-vous – gants, masques et vêtements appropriés! – et cuisez en extérieur pour éviter des émanations dangereuses…
Le but de la manipulation est de récupérer les fibres de l’écorce, pour fabriquer nos feuilles à partir de la pulpe. Je prends aussi de l’avance pour l’atelier de mardi ; la « pâte de lilas » sera une des bases de vos feuilles de papier faites main, mais il faut tout de même un certain temps de préparation… (et merci à Iorwen pour le lilas et toutes les autres plantes et fleurs qui sont sous presse).
Étape par étape:
Cuire les branches à la vapeur. J’utilise un grand fait-tout et la “marguerite” (ou “vaporette”) comme quand je cuisine. Faites au plus simple.
Pensez à utiliser de l’eau de pluie : non seulement c’est écologique, c’est aussi une ressource “gratuite” et en plus elle contient moins de produits chimiques.
Selon la taille des branches, prévoyez entre 1 et 4h de cuisson (pensez à rajouter de l’eau au cours de la cuisson).
À quel moment c’est cuit? Il suffit de vérifier que l’écorce et l’écorce intérieure se détachent facilement de la branche. Vu la taille de ma casserole, j’ai fais de petites sections (donc plus de travail d’écorçage, mais c’est pas plus pénible que d’éplucher des patates ou d’écosser des haricots!)
Séparez les différents éléments : écorces, branches
L’écorce intérieur est plus claire et sert pour des feuilles « unies », l’écorce extérieure est plus foncée et sert pour des feuilles avec plus texture…
Je vais utiliser l’écorce extérieur et l’écorce intérieure mais séparément, pour avoir des résultats différents…
Le petit bois qui reste aurait dû servir à alimenter le feu pour faire cuire les écorces, mais je ne suis pas encore à ce niveau là… on en fera bien autre chose!
Et maintenant je laisse sécher, juste pour “blanchir” légèrement l’écorce et la cuire à nouveau pour fabriquer la pâte à papier, comme avec les autres végétaux.
À mardi pour ceux et celles qui veulent essayer et qui veulent continuer l’expérience. (Prévoir des gants de protection et des vêtements adaptés…)
Et voilà comment supporter la chaleur de cette journée d’Avril, à La Papeterie des Arceaux la solution c’est l’origami qui se transforme entre vos doigts. Pour commencer nous avons fait un « Feu d’artifice » petit objet hypnotisant qui demande un peu de patience mais qui émerveille par son ingéniosité. 12 modules (au minimum) pour un objet qui pourrait sortir d’un Jules Verne. Design floral ou méduse de papier ?
L‘atelier papier animé était en mode mère-fille, ambiance aquatique. Les bouts de papiers sont cherchés, découpés, échangés, assemblés.
Le voyage au fond de la mare peut commencer avec une murène affamée et un lapin apeuré, ou voyage dans un océan de nuages pour faire voler des poissons à plumes dans un ciel de fusées.
L’inspiration de Camille et de Jennifer est addictif! La Papeterie des Arceaux adopte et applaudi des pieds et des mains… à vous de voir si votre imagination est à la hauteur des flots.