Tea Time Pink avec Sillicon & Musk

De vases en alambic, la musique de Sillicon & Musk s’est vaporisé dans la mare, la double distillation fût de courte durée mais très appréciée par les oreilles et les yeux étalés sur les canapés à disposition dans l’atelier de la Papeterie des Arceaux… Une sieste des plus détendues, façon mare qui se prélasse sans ambiguïté. Ça fait du bien. On entend encore les amphibiens qui croassent dans les profondeurs des rosaces émaillées, en balade sur le dos des salamandres et autres tritons marbrés. Des choses simples à échelle humaine comme on les aime. Oui il faisait beau dehors mais l’en-dedans n’en était que plus sensible. La distillation fût complète avant le dernier whisky – par contre, je veux savoir qui, qui, qui a éteint mon appareil sans me demander, peu importe, l’impression reste, et elle n’est même pas alambiquée…

Grand merci pour ce moment tout cohobé de mouvements aléatoires et oscillatoires, les Roses de Grandi en fond d’écran. À la papeterie, on s’y retrouve toujours et c’est parfait.

RDV à la mare le 1er mai pour le prochain Tea Time…

 

Du temps et de l’espace, vous en voulez?

Donnez-nous votre définition du chaos et nous ferons de notre mieux pour faire une place confortable dans le bac à légumes, une théière en main.

“Écouter de la musique suppose une pratique, un lieu, un temps et un public (…) certaines musiques n’existent que le temps de leur exécution”. Exécutons donc. Mais les espaces “sans contraintes” se font rares.

Oh ! Mais ici nous avons le temps, l’espace et “lui” la pratique. Les contraintes… restent des contraintes, avec lesquelles on compose.

Dans le désordre ambiant, buvez à petites gorgées de ce breuvage et mettez votre température corporelle au diapason.

Le dimanche 1er août à 17h précisément, un R particulier vient structurer les vibrations de l’atelier et des corps avec ses cordes, ses claviers, ses samples ordonnés, alignés et envoyés en quadriphonie variable.

Entouré de ses machines, F explore les versions d’une même entité dans les méandres des ondes spatio-temporelles et c’est un exercice dans lequel il livre sa maitrise. L’essence du bruit, loin des confusions, s’infuse dans des résonances particulières, en même temps que ces antioxydants exquis. Cacher ces illusions d’un monde meilleur dans des feuilles de T peut servir à plonger dans les rumeurs d’une mare profondément riche, soyez-en assuré-e-s.

Le cerveau dopé au sucre sonore, le corps gras enrobe les textures, un goût de défi traîne sur le palais, les papilles auditives en ébullition. La langue redemande des ondes alléchantes aux saveurs précises. Rafraichi, un apaisement se trouve peut être dans la réflexion de l’O, une accroche alternative, mais à chacun son rythme, des éléments concomitants se dénoteront si besoin.
Les esprits affamés sont à point, l’infranchissable muraille estivale est un leurre, venez donc participer au luxe d’avoir une cadence décalée – perdre de vue ce qui persiste au fond de ces moments imprécis à venir est une option aléatoire. Cela dit il y aura toujours de quoi s’abreuver pour se remettre de tout ça.

Une expérience à s’offrir à la Papeterie des Arceaux guidé par les deux mains qui s’affairent et les installations sonores de Herr Fred ou Fred R., dit Frédéric Roumagne, selon où vous vous placez dans notre chaos organisé.

Comme souvent depuis un certain temps, le Tea Time est sur réservation : le nombre de places est limité malgré nous – à un tarif imposé mais adaptable, comme toujours suffit de l’dire, ici, on fait avec vous avant tout.

Des bisous et on se dit au 1er Août… 

(…ouverture de la Papeterie à 16h30, pour les amat-eu-r-ice-s (pfff) de fauteuil confortable…)