Fiche d’appel à projets pour les enseignants

Vous trouverez ici le dossier de la DSDEN24, n’hésitez pas à contacter votre conseiller ou conseillère pédagogique pour plus d’informations. Ou contactez moi directement pour monter votre projet.

Je pars du principe que le budget ne doit pas être un frein à la création, et je peux faire des propositions sur mesure selon l’age, les financements et le temps que vous avez à votre disposition. Ce document est un projet « type » à adapter…

papeterie des arceaux – film d’animation – 2024-2025

 

Cet été vous serez où?

À La Papeterie des Arceaux! Dans cet espace de création où il fait bon toute l’année! Malgré tout. Mais oui! 

Un espace hétéroclite, où les mains salles (sans obligation, juste une mauvaise habitude que je traîne depuis que je sais utiliser mes mains) savent parler différentes langues selon l’heure et l’activité, de façon dépareillée. À ce que j’ai ouïe dire.

Un espace où vous faites avec vos mains ce que vous avez envie d’apprendre et de prendre pour vous, avec l’aide d’une pro (et mes acolytes de passage) de la cuisine délirante, du DIY artistiquement minutieux, de la réalisation sans limite, du silence sonorisé, de la récup’ de luxe version 3.0, de l’Arte Povera riche de sens, du bidouillage low tech de haut niveau et du non-sens poétique. 

Laissez-vous aller. Faites un bon jusque là, les pieds en émoi et le cerveau en éventail, pour apprendre à faire vous-même, pour approfondir vos connaissances, peut être même trouver des réponses aux questions pas encore posées (je compte sur vous!).

 

 

Ici ça n’a pas changé en 6 ans – bien que. Toujours la même recette, améliorée grace à vous : c’est sauvagement maitrisé, sérieusement ludique, accessible à toute personne qui veut bien essayer, c’est un oxymore à échelle humaine dans un espace de +/- 60m2 avec des outils à votre mesure dans un écrin de verdure, surplombant une mare active…

Et c’est vous qui dites quoi et quand… c’est beau non? Le choix.

Bon, ça fait peur aussi d’avoir autant de possibilités, alors je suis sympa et vous facilite la tâche, mais “premi-ère-er-s arrivé-e-s, premi-ère-er-s servi-e-s” :

Juillet et Août : Ateliers tous les jours* de 14h30 à 17h30 /18h30 (selon les ateliers) et sur réservation avec quelque surprises, certainement:

Les mardis c’est Raviolis! Mais, non! Bien que… Par contre c’est reliure (au choix mais une seule à la fois, oh non! : reliure Bradel, japonaise, belge, accordéon, sans colle ni couture, cartonnage etc)

Les mercredis c’est gravure (au choix, oh! : lino ou bois)

Les jeudis c’est fabrication de papier ou origami / kirigami / Zhen Xian Bao (oh, mais ça suffit!)

Les vendredis c’est flip book box ou stop-motion (quoi, encore choisir!)

Les samedis c’est monotype ou rien du tout, puisque c’est comme ça. Enfin, non pas rien, par ce que j’ai du papier à filer si je veux tisser l’hiver qui vient… mais soyez pas intimidé-e-s, ce n’est qu’une possibilité – et non, je ne propose pas encore d’atelier filage de papier, mais c’est prévu dans un futur incertain…

Attention, rien n’est figé, suffit de demander. Et selon les demandes, le RDV est fixé avec l’atelier de votre choix (sauf la gravure qui ne se fait que le mercredi avec Mr Long, les autres ateliers sont avec moi, Laura, pour ceux et celles qui ne le savaient pas).

Voilà, vous savez tout, y’a plus qu’a choisir d’y venir, d’en être et d’essayer…

(Notez que la cuisine, non, la semaine du 25-29/07 sera essentiellement dédiée à la fabrication de papier, mais ça n’empêche pas de faire d’autres choses. Aussi, La Papeterie sera fermée du 29/08 au 04/09, ben oui, moi aussi, je mange du sable, parfois).

(*Tous les jours = la Papeterie est ouverte du mardi au samedi de 15h à 18h30 et sur RDV le matin, mais, les ateliers sont toujours de 14h30 à 17h30-18h30, selon l’atelier, goûter et matériel inclus, 12€/ h par personne inscrite et on traîne toujours alors soyez pas pressé-e-s de repartir – tarif dégressif/ familial/ habitué-e-s/ …)

 

Pendant ces vacances…

Pendant les vacances qui viennent, profitions de cette chaleur collante pour s’y coller, et si ça colle plus, on trouvera bien une solution avec ces cerveaux en ébullition!

Réservez par mail ou par téléphone, places limitées, goûter et matériel compris, venez juste avec vos envies, je m’occupe du reste.

Lundi 24 Oct  Gravure 14h30-18h30 (reste 3 places)

Mardi 25 Oct  Zhen Xian Bao 14h30 – 17h30 (reste 3 places)

Mercredi  26 Oct – passez me voir à l’atelier, j’aurai les mains sales, mais j’ai toujours du temps pour vous – et je compte sur vous pour me faire lever le pied, après le “budget participatif” façon auberge foireuse, c’est une auberge participative thérapeutique et joyeuse – sans l’auberge. Bref, comme vous voulez, ici c’est ouvert.

Jeudi 27 Oct – Reliure (agenda sur demande, uniquement – sinon, reliure carnet dessin / écriture) 14h30 – 17h30 (reste 2 places)

Vendredi 28 Oct – PopUp 14h30 – 17h30, cartes animées de saison…

Samedi 29 Oct – Tango Argentin (initiation) 14h -18h ¡¡¡ Attention !!! : réservations jusqu’au jeudi 27 via le site ou par téléphone. Ooooo j’ai hâte de bouger les meubles et de voir bouger vos/nos pieds maladroits, mains qui se hâtent, hanches qui se déhanchent, vos oreilles qui s’affolent, vos sourires qui s’éclairent sous l’oeil lucide, ludique et le savoir faire de Céline! 

Et des fois que vous le saviez pas, Céline, bien que ses pieds soient plus petits que les miens, est une sacrée pointure en la matière et c’est un honneur, fait de moments paradoxaux et humains, de l’avoir ici… ne ratez pas cette occasion unique, profitez de ce qui se présente, un petit Vade Mecum d’usage.

Mardi 1er Nov – et oui c’est ouvert l’après-midi, mais c’est ouvert pour que vous passiez me faire goûter vos mets et boissons préférés, histoire que je fasse une pause entre reliures, impressions, broderies, mixed found footage et autres trucs en cours…

Mercredi 2 Nov – Atelier Gravure (complet – en partenariat avec Ciné Cinéma)

Jeudi 2 Nov – Stop Motion 14h30-17h30

Vendredi 4 Nov – c’est fermé… Oh! Et ben oui, ça arrive aussi.

Samedi 5 Nov – Fabrication de Papier (complet – avec l’atelier gravure de Périgueux)

Naturellement, vous pouvez faire n’importe lequel de ces ateliers toute l’année et quand vous voulez, avec ce que qui vous tente, suffit d’être synchrone… Suffit que nous nous mettions d’accord sur “quoi et quand” entre deux pas de danse et trois reliures-gravure-monotypes-broderies-film-stopmotion-bidouillage-atelier-sur-mesure, tout est possible… No Limit – sauf celle qu’on s’impose! Évidemment.

D’ici là soyez sages, mais pas trop!

Le paradoxe du nuage de lait

La mémoire est une chose paradoxale au même prix que le temps, l’immunité, les schèmes, l’amour et le fromage – entre autres… La récurrence et l’évocation me susurrent qu’il est bon de s’y remettre. Je ne saurai retarder ce qui n’est plus d’actualité, et pourtant voilà qu’il est nécessaire de regarder ses cicatrices comme des symboles non-conventionnels du passage des actions inexistants au temps présent, histoire de m’en rappeler si besoin. Les cicatrices laissent des traces indéniables de ce qui s’est passé, je ne pourrai le nier, mais à force de raconter l’origine de celles-ci je suis tentée de broder d’autres images par dessus. Un iceberg dans le cortex, fil et aiguille en main. Faire des originaux à partir de copies et de projections de réalités décalées, faire peau neuve après l’impact avec la réalité d’autrui, aussi brutale soit-elle, c’est possible, si on laisse couler. Les accidents ponctuent un temps passé à faire ce qu’on avait à faire, poussé par le besoin de continuer, on ne pourra pas dire que c’était le moment. C’est toujours jamais le moment, nous en conviendrons. Le souvenir n’est jamais qu’un double d’un moment éphémère par nature, d’un instant passé, déjà joué, déjà-vu, ou à venir mais que cela ne vous empêche pas de repasser par là.

Moulinez-vous donc dans la mobilité immobile de l’innocence, de la curiosité, de la désillusion, de l’amour, de la tristesse ou de la plénitude des textes, images et musiques proposés

le 18 septembre à 17h par Mill

ce duo apprécié pour ses qualités Ektachromes, sans inversions de valeurs chromatiques, ni sensorielles, qu’on suit depuis qu’il existe et dans différentes formes, faite de souvenirs épars. Pourtant, vidéo à l’appui, je peux dire que mon souvenir de leur travail est percutant et répercutant. Dans la suite logique des paradoxes nourrissants, prenons le temps de fabriquer de nouveaux souvenirs à partir de récup’, de gestes précis et de mots dissous dans un langage en mouvement.

Et le paradoxe du nuage de lait restera entier…

« Rien de plus intemporel, de plus innocent que le fait de réunir des images, des objets, des oeuvres. Rien de plus salutaire que ce geste de conservation de ce qui pourrait disparaître. C’est aussi jouer avec le temps, partir à la recherche d’un temps passé, d’un temps perdu, d’une mémoire cachée, espace voué à la mémoire intime, inconsciente et à la contemplation ». 

Hans Belting – pour une anthropologie des images 

 

A l’heure où le numérique a envahi notre quotidien et nous assaille d’informations et d’images en mouvement, Will arrive comme un contre-point dans ce flux incessant, pour remettre au goût du jour, des «ancêtres» du son et de l’image, et proposer l’adaptation d’une oeuvre littéraire en musique avec de l’image fixe. 

Ce n’est pas une lecture, c’est un concert ayant pour trame une oeuvre littéraire. C’est une adaptation contemporaine qui offre une nouvelle dimension à l’interprétation d’une histoire. Le récit est recomposé par touche impressionniste, dans une mise en espace. « Rien de plus intemporel, de plus innocent que le fait de réunir des images, des objets, des oeuvres. Rien de plus salutaire que ce geste de conservation de ce qui pourrait disparaître. C’est aussi jouer avec le temps, partir à la recherche d’un temps passé, d’un temps perdu, d’une mémoire cachée, espace voué à la mémoire intime, inconsciente et à la contemplation ». 

 

Pour construire la trame visuel de ce concert-fiction le duo Mill a fait le choix de puiser dans des images existantes, des images d’amateurs et de professionnels, des images collectées, des images oubliées qui peuvent se partager ; les diapositives a donc était leur support d’investigation. Au grès de cette collecte, plus de 4000 diapositives ont été récoltées, seulement une centaine ont été retenues pour le projet. 

Pour composer la trame sonore, les musiciens ce sont appuyés sur les sentiments qui traversent l’oeuvre, les états émotionnels et psychiques du personnage (l’innocence, la curiosité, la désillusion, le sentiment amoureux, la tristesse, la plénitude…) 

Le récit de la nouvelle de Stevenson a ainsi été recomposé par les 3 médiums texte – musique – image 

 

Les musiciens qui composent le duo MILL, Delphine Barbut et Florent Pelage ont imaginé ce concert-fiction alors qu’ils étaient à la recherche d’un support pour structurer leur musique, majoritairement instrumentale, sans structure de couplets/refrain, en perpétuelle progression. Ils ont choisi de s’appuyer sur une histoire, celle de Will du moulin, personnage de RL Stevenson. 

L’idée d’une mise en lumière et en image de certaines scènes du livre est venue assez naturellement pour mieux étayer la poésie du texte. 

Un deuxième postulat c’est rapidement imposé à eux : celui de travailler sur un projet en dehors de toutes connexions numériques. Une proposition en résonnance avec le personnage de Will, qui dans ses choix agit à contre-courant. 

Ils ont donc choisi d’opérer avec du matériel et des objets obsolètes. 

« Les voyages faits et les voyages non-faits, sont simplement un prétexte et la matrice d’un voyage sans fatigue ni arrivée, qui réinvente à chaque instant son voyageur et aussi son chemin et son but  » Roberto Juarroz – Quinzième poésie verticale 

Ce concert-fiction s’est inspiré d’un personnage de RL Stevenson, Will, symbole de l’homme dans sa quête de nouveaux espaces, dans son rapport au territoire, à sa condition, à ses limites. Au fil de l’histoire, le personnage devient ce voyageur passif pris en duel entre les notions de mobilité et d’immobilité, et nous mène petit à petit vers son voyage intérieur. 

A l’heure où notre société remet sans cesse en question les notions de mobilité et de consommation, l’histoire traite le sujet de façon intemporelle et atypique. 

Dans un dialogue constant entre son et en image, ce spectacle propose de la musique live dans une ambiance cinématographique, proche des états émotionnels du personnage. Sur scène le duo joue avec de la projection diapositives, en incluant des extraits du texte diffusés sur un magnétophone à bande, des bruitages sur platine vinyle. 

Tea’ser 

Delphine Barbut (guitare/voix/projection) 

Chanteuse et guitariste dans divers formations rock, folk et musiques expérimentales, c’est avec le projet solo Lady Calling que Delphine a mis peu à peu sa musique au service de différents supports artistiques. On la retrouve actuellement aux côtés de la compagnie VIRUS (théâtre de rue) avec qui elle a réalisé des concerts pédagogiques, la compagnie HUMAINE (danse contemporaine) ou à l’occasion de collaboration plus spontanées autour de lectures. Elle a contribué à la création du Cursus musiques actuelles au CRD de la Dordogne, en tant qu’intervenante en guitare électrique et composition. Elle anime avec le Musée du Périgord, des ateliers de médiations (notamment auprès du public de centre sociaux, Ehpad, foyer éducatif…) pour la mise en son/musique d’expositions. 

Florent Pelage (basse/clavier/projection) 

Il a suivi des cours de contrebasse et fréquenté la classe d’électro-acoustique au Conservatoire d’Angoulême, tout en pratiquant la basse électrique. Bassiste au sein de diverses formations, il a notamment oeuvré dans le duo Ciel Gris. Il est également électro-technicien et passionné d’amplification à lampes, ce qui l’amène à créer des prototypes d’amplis ou tous autres appareils agissant sur le travail ou la modulation du son. Des compétences largement exploitées dans ce projet. 

Soundcloud

Bancamp

 Durée : environ 45 minutes 

(Initialement, ce projet a été soutenu et réalisé grâce aux résidences à la Gare Mondiale à Bergerac, à la galerie Verbale le Paradis, au Lycée agricole de Coulounieix-Chamiers, au Centre multi-média de Neuvic s/l’Isle, l’Agence culturelle Dordogne Périgord. )

Cinégravure/ WREK à la Papeterie

« WREK est le nom d’un projet xylogravé qui se propose de recycler des images trouvées sur le réseau Internet tout se passant comme si Internet était une vaste décharge publique d’images en tous genres. Le choix des images est fait selon au moins deux critères. D’une part, il s’agit de choisir des images qui disent quelque chose à propos des images. Autrement dit, il s’agit de choisir des images qui « réfléchissent » aux images. D’autre part, il s’agit de choisir des images qui appartiennent aussi bien à la culture populaire des comics qu’à la culture savante du cinéma de Tarkovski, par exemple.

Image xylographe inspirée de Charlie Chaplin

Dans un premier temps, les images sont sélectionnées sur l’écran. Ensuite, elles sont transposées via le dessin sur une plaque de bois en contreplaqué. Puis la gravure est taillée et imprimée. Progressivement un monde d’images se constitue, un monde dans lequel les images communiquent entre elles et dont le spectateur ou la spectatrice peut concevoir librement un ensemble de relations. Ensemble de relations qui finit par constituer une narration. » O.Deprez, août 2022

La Papeterie pousse un peu plus loin l’expérience d’Olivier et recycle à son tour les images produites lors de l’atelier. En atelier stop motion, « réanimer » ces images fixes, qui à l’origine sont en mouvement, en animation traditionnelle. La technique utilisée est naturellement le papier découpé sur banc titre, un lien est amorcé. Faite de « contraintes », semblables à celles de la gravure, cette technique d’animation reste très accessible.

Voici un exemple de « cinégravure », « Don’t tell me how to mix the mortar ! », film expérimental réalisé à la Papeterie des Arceaux à Grand-Brassac, fait de techniques mixtes mêlant archives, gravure sur bois et papiers découpés.

Stop motion et réalisation : Laura Leeson/ Gravures : Frank Brody, Jean-Christophe Long, Laura Leeson et Olivier Deprez/ Son : Kai Pfeiffer

Chaque année vous pouvez participer à l’expérience Cinégravée, en gravure, en animation, ou encore à la sonorisation… « la gravure sur bois en noir et blanc est une source de réinvention sans fin (tout comme l’image animée, le found footage et le mashup pratiqués à la Papeterie sur banc titre en multi-plan (superposition de plaques)), d’autant plus lorsqu’elle se branche sur l’épopée bordélique du réseau Internet. (…) On obtient alors les bases d’une nouvelle narration hybride, un récit fait d’éclats par tou.te.s et pour tou.te.s. Un récit en images fixes qu’on peut aussi animer et créer ainsi une version gravée et animée », des images recyclées à l’infini.

Le film d’animation traditionnel, en image par image, est une « mécanique », une façon de concevoir le mouvement contraint par la forme même des découpages et des associations visuelles. La narration (expérimentale) entraine le corps dans un langage presque oublié et pourtant à la portée de tou-te-s. Ces ateliers professionnels, bien que DIY, sont une (ré)ouverture sur ce qui existe déjà, sur toutes ces choses à recycler.

Pour participer à un atelier, pas besoin de savoir dessiner ni de savoir animer ni de savoir quoi que ce soit. Tout s’apprend. On a besoin que d’un peu de volonté, de plaisir de graver et d’imprimer, de voir les images et la narration évoluer, image par image. Et pour seul matériel le désir d’œuvrer.

Time for more fun – Il est temps de s’amuser encore

Et oui les journées se rallongent… et il est temps de s’y mettre.

Les ateliers de la Papeterie des Arceaux sont ouverts toute l’année, que ce soit pour travailler sur votre projet de film, de gravure, de reliure ou de création avec l’aide et tout le savoir-faire d’ici.
Passez pendant les vacances pour une séance d’initiation de 3h à 4h… et vous avez le choix.

À votre demande, 3 ateliers sont déjà calées et il reste des places (on peut les refaire selon vos disponibilités) :

Mercredi 16 xylogravure 14h-18h
Jeudi 17 kirigami popup 14h-17h
Mardi 22 reliure 14h-17h

Jeudi 26 origami 14h-17h

Vous pouvez proposer un atelier les 18, 23, 24 ou 25 février…

  • Papier Animé (stop-motion ou image par image)
  • Gravure sur bois (xylogravure)
  • Gravure sur lino
  • Reliure (Bradel, copte, asiatique, sans colle, reliure sans fin et cartonnage…)
  • Zhen Xian Bao
  • Origami ( papier plié, mobile et/ou animé, modulaire et/ou “pratique”, animalier)
  • Kirigami ( c’est une façon chique pour dire “papier découpé”, de la carte animée façon popup, aux boites décoratives en tous genres)
  • Fabrication de papier végétal et/ou recyclé 
  • Monotype (technique d’impression libre, un moyen de jouer avec l’encre et les images, un mélange de collographie et de gravure )
  • Et d’autres ateliers sont possibles, selon les rencontres avec les artistes…

Sinon passez à l’heure du verre de la débauche, on adore votre compagnie à ces moments là aussi. D’ici là prenez soin de vous…

Bisou bisou!

(…et la Papeterie sera fermée le mardi 15…)

L’urgence au bout des doigts

Certain-e-s ont raté le départ du train de 17h, mais ce n’est point grave puisque les corps et les oreilles présents se sont gavés de libellules électroniques en vole libre dans l’espace ouvertement clos de l’atelier, à coup de guitare les pieds dans la mare et le cerveau en mode automnal dans des voix subtilement envoyée. Grand merci à Gilles – PollyUnd – pour ce moment, non pas hors temps, mais bien au tempo de l’urgence des choses à venir.

Grand merci à PollyUnd / Gilles Auzou pour ce moment…

Who’s next?

XY et Z…

Châtaignes, champignons, pommes, brume, soupe de Cucurbita Maxima, feux de cheminée et journées plus courtes. Des passages pluvieux, des rayons intempestifs, le décalage du temps, la mare est à flot. Le rythme de l’automne sonne bien au bout de nos doigts, décolle nos rétines avec ses contrastes inattendus et démange le long de la colonne vertébrale. Et on aime se retrouver dans les bois.

Après avoir amorcé octobre avec la presse à jus, un bal trad pour se mettre en jambes et un boys band post-punk pour le plaisir de l’épiderme interactif chez l’ami François, on est motivé pour continuer à mettre le feu dans vos mains et des sons dans vos oreilles à l’atelier de la Papeterie.

Pierre. Papier. Ciseaux. Scalpel. Film. Métal. Encre. Impro.

La Papeterie a concocté un menu adapté à vos besoins nutritifs et de quoi occuper vos après-midis d’automne…

Mardi 26 octobre, c’est atelier brasure. L’artiste invité c’est l’ami Vinz Dupux. Il va continuer le bal du feu et du métal. Venez faire fondre des cordes de piano et façonner votre rutilance, dompter le chalumeau et apprécier les alliages, repartez avec une créature sous forme de broche, de porte clé ou d’un objet qui brille de tout votre talent, 14h30 à 18h30 – 40€/ pers, goûter et matériel compris, à partir de 9 ans, sur réservation, places limitées.

Les mercredi 20 et 27 octobre, nous recevons des groupes parents-enfants de Périgueux pour faire de la gravure lino en compagnie de Jean-Christophe Long. Ces ateliers sont organisés par Ciné Cinéma (inscriptions et transport depuis Périgueux avec Ciné Cinéma, mais on m’annonce que c’est déjà complet… en décembre il y aura aussi des ateliers d’initiation au film animé avec Laura Leeson sur le même principe dans le cadre du projet “Entrer dans une image pour mieux en sortir” en partenariat avec Passeurs d’Images, Contrats de Ville et Ciné Cinéma)

Jeudi 28 octobre, on va faire du cinéma d’animation expérimentale, on gratte, on fond, on triture et on dessine à même la pellicule à l’ancienne, mains sales et surprises visuelles assurées. Je sorts la pellicule sensible des placards et les vieux projecteurs 35mm, 16mm et 8mm, en duo avec l’ami Vinx Dupux. 15h-18h, 30€/ pers, goûter et matériel compris, sur réservation, places limitées.

Vendredi 29 octobre, si vous êtes sages on passe du duo au trio : il y aura la projection du film expérimental collectif réalisé et monté à quatre mains par nos soins attentionnés et pour nous accompagner en musique improvisée, un habitué du lieu, j’ai nommé Mr Y. – que vous connaissez peut être pour l’avoir entendu lorsqu’il sévit avec ses samples et sa guitare au sein d’Ortie38 ou encore quand il fait du yaourt agrémenté avec le destrier à 3 têtes, Eyküss. Et c’est open doors, no limit sauf celle du lieux, alors n’hésitez pas à passer boire une soupe, Paf libre mais nécessaire, ouvert à tou-te-s à partir de 18h.

Le Mardi 2 novembre c’est kirigami* pop-up. Cartes animées et papier surprise : zombie affamés, sorcières magiques, monstres moches mais aimables, citrouilles, poupées voodoo de saison ou autre personnage de votre choix s’animeront sous vos doigts, la carte animée n’aura presque plus de secrets à déplier. (*Kirigami c’est une façon chic de dire papier découpé) 15h-18h, 30€/ pers, goûter et matériel compris, à partir de 8 ans (ou plus jeune si papa, maman, mamie ou papi filent un coup de main), sur réservation, places limitées.

Jeudi 4 novembre c’est reliure, vous n’avez pas encore fait votre agenda customisé et bien il est encore temps de s’y mettre, reliure façon Bradel, cousu-collé et personnalisé. 15h-18h, 30€/ pers, goûter et matériel compris, à partir de 9 ans, sur réservation, places limitées.

Duo, trio mais aussi solo : le dimanche 7 novembre c’est l’heure du Tea Time Solo, mais vous en saurez plus au moment venu, quand la traditionnelle affiche sera gravée et imprimée par Mr Long. Bon, juste pour vous mettre l’eau à la bouche, les arts de la table de mix seront à base de compositions erratiques, de beats anachroniques, de refrains aléatoires et électroniques cheap délicatement assaisonnés par Mr X. cet artiste discret qui aime épicer ses mets… il y aura aussi des libellules et des trains, du spleen et du désir, des histoires d’adolescence des années 90, des collages montages et quelques poussées de fièvre… Paf 10€ – mais on s’adapte, ne laissez pas votre porte-monnaie vous dicter vos envies. C’est mieux de réserver sa place, elles seront limitées, on vous attend à 17h…

Voilà, voilà, cet automne on met le feu dans votre écorce cérébrale et les synapses s’éclaireront de joie, ça sera la fête dans votre moelle épinière. 

Et naturellement les ateliers c’est toute l’année, à la demande, ici ou dans vos espaces, adaptés à vos projets et vos envies, suffit de demander et d’avoir envie d’expérimenter.

Et si dans tout ça vous ne voyez toujours pas quelle excuse trouver pour venir visiter la Papeterie des Arceaux, il y aussi des papiers incroyables, des t-shirt uniques imprimés à la main, des fanzines, des BD intemporelles des maisons d’édition indépendantes qu’on aime, des créations originales par nous ou par d’autres et du thé à toute heure, tout ça avec l’aura sérieusement ludique du lieu.

Bisous bisous et à bientôt !

Samedi à la presse

Nous ne ferons pas de vous ni des poètes, ni des artistes, ni des critiques, ni des forces armées de la culture ultra aguerries. Par contre, nous vous proposons outils, savoir-faire, patience, lignes de fuite et perspectives dans un espace d’expression qui ne demande qu’à être exploré et entendu. 

Créer collectivement, tenter des expériences, se tromper aussi certainement qu’on avance vers des formes déjà explorées,  souvent mises de côté par manque de temps ou de connaissances, ni plus ni moins. L’image ne peut être réduite au temps qu’on nous impose, d’autant plus en ce moment…

Qu’est-ce qu’on veut ? Fabriquer des images, avec détermination, amour, résistance et combativité ? Ou peut être proposer de régénérer ces espaces qu’on ne nous a pas encore enlevés ? Ou encore s’émanciper entre autre des outils numériques qui squattent notre imaginaire en laissant croire que c’est plus facile que ça n’en a l’air ? Attention nous adorons, presque religieusement, ces technologies et toutes les possibilités qu’elles offrent, mais nous savons aussi qu’il est temps de s’y remettre, de se salir les mains et de se nourrir le cerveau autrement, de se (re)faire son propre récit. Sans tomber dans quelque chose de rétrograde, revenir aux choses simples pour en extraire un travail collectif plus ancré dans un processus tactile, mécanique, à la cadence apaisée des éclats d’humeurs et à la température de nos sensibilités. Ou encore, peut être qu’on veut trouver des alternatives au rythme imposé, structuré et déterminé par un système qui oublie parfois de quoi nous sommes fait-e-s ? On sait pas trop où ça va aller, et on aime ne pas savoir. Enfin si ! Il y a quelque chose derrière tout ça, vous pensez bien…

Plus concrètement, à partir d’avril, tous les samedis de 15h à 18h, encres, couleurs, rouleaux, tampons, bloque typo, gouges, pointes sèches, formes, supports et presses tourneront de façon aléatoire avec toutes les contraintes que cela implique, une technique d’impression sera choisie le jour même, selon la météo.

Parfois une technique, parfois une autre, toujours une image imprimée façon Ninja des bois, sans chichis. On vous propose pas grand chose : utiliser images et textes imprimés sur un support papier, penser aux découpages, collage, multiplications, réductions, ponctuellement pour recroiser les récits, ou pas d’ailleurs…

À long terme, ces images seront intégrées dans un zine, ou quelque chose de semblable, imprimé par nos soins et selon la récolte, mais nous en reparlerons asap. En attendant, nous répéterons l’expérience tant que c’est possible et tant que ça n’a aucun sens, autre que cette liberté de faire avec ce qu’on a.

C’est bien joli tout ça mais il y a tout de même des contraintes sanitaires et des barrière à respecter, alors inscrivez-vous au plus vite.

Places limitées et c’est bien la seule chose qui le soit.

Un petit tour à cheval sur les saisons

Vous avez remarqué ? Nous avons été bien silencieux ces dernier temps. 

Mais non, vous n’aviez rien vu ?! C’est normal, concentrés comme vous l’êtes sur tant d’autres choses, le temps file. Surtout le dimanche.

C’est ça la magie de 2020 !? Cette magie qui fait disparaître des événements en un claquement de tendon… et bien cette magie là peut en concevoir d’autres moments, autrement réservés et humains… 2020 est loin d’être pourrie, elle nous révèle juste toutes nos charmantes faiblesses d’un glissement de doigts et de poudre à paillettes, celles que nous avons l’habitude de repousser à plus tard, d’ailleurs… pardon je vous égare – faut pas laisser autant de temps entre avant et maintenant !

J’avoue qu’à la Papeterie, on s’imaginait en profiter pour bâtir des châteaux à la taille d’une nouvelle condition humaine façon Ferdinand Cheval. Un côté équidé déguisé avec des pantoufles de verre, en pierre brute et béton armé. On s’y attèle depuis si longtemps déjà que vous seriez étonnés de nos conclusions débridées. Bref, après le facteur Cheval le déluge, les derniers rayons de septembre sont timides !

Bon parlons de choses plus palpables, locales, noisy, transpirantes et tatouées.

Et oui, Eyküss est bien venu sur son étonnant destrier à 3 têtes, preuve que tout n’est pas encore perdu, ni recraché, ni reformulé, ni détourné par l’année 2020. On peut encore vivre en directe, des fois aussi. Je ne prends pas grand risque à dire que c’était bien bon ce moment eyküssien sauce wélélé ! Et les personnes présentes confirmeront.

En attendant d’avoir à nouveau le temps de nos illusions et de nos idéaux, remettez-vous de vos émotions inavouables, de vos impulsions insatiables, de vos mauvaises habitudes, de votre besoin mécanique de faire du crochet à doigts, du vaudou et de manger des guêtres à poil(s). 

Un grand merci à Sukann, Fifou et Yaya pour leur énergie et ce chouette moment à La Papeterie des Arceaux ! 

RDV en décembre pour le dernier Tea Time de l’année…

Et si vous n’en avez pas eu assez, vous pouvez toujours regarder la vidéo qui résume 45mn en 4mn…

 

Quelque part en Dordogne en 2020…