Sur quel pied danser, d’un pas indécis décidez-vous.

Ceux et celles qui connaissent ce lieu savent que le corps a une place de choix dans les ateliers proposés toute l’année. Voici une petite nouveauté pour s’envelopper dans les changements rythmiques d’automne. Un moment d’initiation tout en mouvement et en bonne compagnie. Laissez-vous guider ou prenez le pas, c’est au choix, dans une marche impromptue.

Nous vous attendons le 29 octobre (attention c’est un samedi) pour prendre la mesure à votre tempo sur des airs de tango Argentin… places limitées sur réservation

☆ ATELIER INITIATION AU TANGO ARGENTIN ☆

GRAND-BRASSAC ☆ Papeterie des Arceaux ☆ Samedi 29 Octobre de 14 à 18h

☆ L’ATELIER ☆

Découvrez l’univers du tango argentin lors d’un atelier de 4h animé par Céline Tiberghien.

Voyage culturel tout autant que sensoriel, vous explorerez ce qui fait la spécificité de cette danse : de la connexion aux pas, de l’histoire aux codes du tango, le tout dans une ambiance ludique et bienveillante.
Vous pourrez apprendre à guider et à suivre quel que soit votre genre et changer régulièrement de partenaires.

Cet atelier est adapté aux personnes qui n’ont jamais dansé le tango ou toute autre danse. La seule chose qui vous sera demandée d’apporter avec vous votre curiosité !

 ☆ TARIF & INSCRIPTIONS ☆

Tarif : 40€  / Inscription Obligatoire, nombre de places limité
Pas de nécessité de partenaires pour s’inscrire !

☆ NIVEAU ☆

Initiation / Débutant.
Bienvenue si vous dansez déjà et souhaitez réviser les bases du tango argentin.

☆ TENUE ☆

Prévoir une tenue confortable et des chaussures souples.
Chaussures à talons en complément seulement

☆ VOTRE PROF ☆

Au-delà du plaisir de la danse et du mouvement, le tango initie un chemin parfait vers une connaissance approfondie de soi-même et de son rapport à l’autre.
La recherche de la connexion, le travail de l’axe, l’ancrage, la légèreté et la capacité d’exprimer son être tout entier sont au cœur de l’intérêt que Céline Tiberghien porte à cette danse.
Sa transmission est fortement influencée par ces révélateurs, mais aussi par les individus qui la pratiquent. Il semble qu’il existe autant de tangos qu’il y a de danseuses et danseurs de tango…

 ☆ QUESTIONS ☆

celine@echos-tango.com / 06.16.47.64.36 ou à la Papeterie contact@papeteriedesarceaux.com

Température de saison

Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas voir, qu’on ne veut pas percer la glace en surface, qu’il n’y a rien qui se passe. La mare est endormie et oui, mais sous cette croûte de glace aux éclats à variations géométriques et abstraits, la vie est intense, bien que ralentie par le froid de saison. Évidemment.

Tout au fond, la vase épaisse et odorante est débordante d’activité, d’idées qui grouillent et ne demandent qu’a prendre forme – à l’occasion, quand les éléments seront propices… En attendant, les corps et la pensée ne cessent de se mouvoir. La magie s’opère sans l’approbation des passants impassibles, préoccupés par tant de choses qui échappent au reste. Souvent il faut juste créer le moment, l’occasion, l’espace-temps.

L’alanguissement de saison fond au contact de la chaleur des échanges timidement instigués, suffit de trouver ce lieu, de passer à l’action – même les grenouilles chantent ou se lamentent à chaque réchauffement intempestif… Les sons étouffés par les couvertures épaisses laissent passer l’envie d’être en vie et des mains pas si dociles, continuent les expériences tactiles à l’atelier. Naturellement.

Autant de narrations que d’individus, c’est une évidence. Tout ce qui est perçu n’a de sens qu’un temps dans un espace délimité par ces esprits volatiles – pas facile de se faufiler sans laisser une partie du tout. Ici il y en a pour chacun-e. Quelle anarchie quantitative de sensations emmitouflées, un souvenir efficace se lasse… Et c’est peut être pour ça qu’il ne faut rien lâcher; s’en échapper est la moindre des choses. 

Et j’en reviens au lien qui doit se main/tenir à travers cette glace qui se forme de façon insidieuse. Poursuivre la perspective en pointillés au rythme désavoué. Dévoyer l’ensemble systématiquement, mais ne perdons pas le fil. Toujours y revenir et en extraire ces choses éphémères, s’offrir un moment, c’est toujours bon.

Je vous perds dans ces tournures alambiqués. Et oui… en fait, non, je vous invite à investir l’atelier malgré cette surface impénétrable due aux températures hivernales. Les narcotiques intellectuels et culturels rendent la vie plus supportable, mais c’est pas une raison pour se laisser faire. À vos outils, à vos envies et à vos souhaits ! Aiguisez vos instruments.

Aux recoins des idées imprécises et précieuses, offrez-vous un atelier là où vos mains et mots ne souffriront pas du froid, où votre cerveau et créativité auront du plaisir à de s’enrouler autour d’objets disparates qui forment un ensemble cohérent : venez fabriquer quelque chose que vous emporterez avec vous en attendant le réchauffement qui permettra d’y voir plus clair. Et surtout, n’hésitez plus à suggérer des moments, événements et projets à partager, la papeterie à peut être les moyens, les idées et les outils pour y répondre.

Sur ce je vous souhaite une bonne année à venir, et oui, je m’y plie et relance la machine qui est au ralenti.

À très vite donc, pour entamer des expériences et initiations à tout ce qui est proposé par ici.

Et vous vous en doutez : il fait bon à l’atelier. Il y a toujours quelque chose à goûter, essayer ou emporter, il serait dommage de ne pas en profiter !

 

Et n’oubliez pas de nourrir ces petits oiseaux avec lucidité !
Bisous, bisous !