Ateliers Origami modulaire et reliure

Quelle énergie. Hervé, Eliah, Catherine et Laura B. ont fait et refait des plis, tout le monde à fait preuve de patience, de créativité  et de minutie, malgré les températures des derniers jours.

Des origamis modulaires et animés : le cercle magique, le feu d’artifice, le flexagone, des octangles étoilés et des bombes à eau! Puis quelques animaux  très particuliers.

 

Laura et Catherine sont revenues le lendemain pour continuer avec Eliah à faire des objets en papier : pour Catherine une vague en Tesselations (pavage ou dallage à partir de plis successifs), pour Laura B. et Eliah des carnets d’écriture façon reliure japonaise. Par contre, nous étions tellement occupés qu’il n’y a pas de photo du jeudi…

Platonic Hydrocarbon

Non, ce n’est pas mon groupe de rock-punk-electro-acoustic rural. C’est un octahedron et l’origami moléculaire se profile en juillet-août (mais oui, modulaire bien sûr).
C’est poétique le papier lorsqu’il se module à souhaits.

Origami Mobile

Sous l’impulsion des apex et des plis nous avons fait voler les polyèdres et les triangles d’un berceaux à venir et d’un jardin à faire.

Le papier sous un autre angle, de la base à son sommet, leurs pyramides carrées, leurs prismatoïdes sont déterminées à vous enchanter. Tout est dit. L’inspiration de la forêt? Mais si. À vous de voir.

 

 

Après l’orage le papier…

Et oui l’orage a fait tempête et les participants ont été trempés, mais pas à cause de l’atelier…
Pour les curieux voici le déroulement en images.
Dans l’ordre : préparation avec deux bacs, un papier “blanc” et un papier journal + boites à oeufs, que de la récup’!
Puis fabrication du matelas pour le couchage…
Passage à la cuve, couchage, customisation, et enfin séchage.
           

 

Séchage:

Bravo à Kate, Laurent, Caroline, Krystel et Fiona…

The boss est en ville

Hier un peu de fraîcheur, suite aux orages de dimanche, nous a permis de nettoyer et de préparer l’atelier en prévision des ateliers de cet été (oui! plein de place pour travailler – bientôt des photos), et voilà que nous avons de la visite : la boss, la patronne, celle qui dirige et décide a pointé son nez.

C’est bon signe ! Le navire des Arceaux est entre de bonnes pattes…

Boites à truc pour y mettre des choses

Des boites. Des origamis. Des plantes au microscope. Ben voilà ça donne ceci. En attendant qu’il fasse moins chaud dans l’atelier…

Boites en papier plié et découpages sur plusieurs niveaux, papier Khadi 210gm et Lana Colours 160gm, dimensions 10cmx10cmx5cm, intérieur 4 compartiments de 4,5×4,5cm.

En images

C’est pas que nous n’avons pas le temps de papoter, mais j’ai du papier à filer et il a du bois à bouger…
Résultat du premier teste de tissage/filage de papier:

Oui, c’est du papier et c’est aussi doux que du coton.


C’est presque “ça” et d’autres idées arrivent!

… du coup on défait pour refaire autrement.

Xylogravure

Les images ne seront pas oubliées, elles sont. Concentration et mouvement méditatif. Gouges. Bois. Rouleaux. Encre. Presse. Chaleur aussi! (alors que quelques goûtes ont décidées à lâcher leur fraicheur sur nous, il faudra penser à isoler cet atelier un jour…)

Une histoire s’est écrite à 12 mains apprenties et 4 mains adroites, toutes ont apporté à la constellation imaginaire avec adresse et conviction.

À vous de voir :

 

Fil de papier

L’été 2017, sur le conseil de notre amie Iorwen, Sandra et Wally Wallman ont fait don de leur métier à tisser à l’atelier de la Papeterie des Arceaux (merci d’ailleurs). Bel objet. Bel outil. Que de pistes.

Métier à tisser, don de Sandra & Wally Wallman en 2017.

Après avoir fait un essai qui a satisfait une certaine curiosité et un besoin de comprendre les machines et leurs capacités, à la fois simples et complexes, le tout est resté dans l’atelier à attendre que le lien se fasse entre les objets, le lieu et les personnes, que la création demande un support, que se tisse le mouvement.

Puis à la fin de l’hivers, Joan Kendall a fait don de fils, de cotons et de 2 fuseaux pour completer le métier à tisser et encourager le mouvement. Mais comment s’y prendre pour ne pas se perdre dans toutes ces possibilités.  Dans ces sacs il y a des dizaines de pelotes de toutes natures et de toutes les couleurs.

Une pelote tombe et roule au milieu de la pièce. Joan m’explique que c’est une pelote de fil de papier.

Et puis voilà, sans rien demander, depuis un peu plus d’une semaine le fil se fait au fuseau.


Mais fils de papier. Fils de fibres de papier. Le fuseau tourne et on explore les possibilités. Un nouveau support pour la reliure, l’impression et le papier en volume, des objets arrivent par flots.

Alors on cherche comment améliorer, peaufiner, comprendre, expérimenter…

Arrive le “Shi-fu”, pas celui du panda, celui du kami-ito (lamelle de papier) et du koyori (papier “tordu” ou corde de papier)), l’inspiration est là : le Shi-Fu est un processus de fabrication de “fil de papier” qui est ensuite tissé avec du coton ou de la soie. Le tissage de papier, le tissage du Khadi, du papier journal, du kraft … de façon simple mais subtile avoir un tissu de papier, sans tomber dans les pièges tendus et en savourant la recherche. Trouver un sens là où on ne s’y attendait pas : alors tisser du papier devient une évidence. Le “truc” qui était là et qu’on n’arrivait pas à formuler. Les idées s’emboitent, se multiplient, se chassent, se bousculent mais une chose reste : le papier.

Si parmi vous il y a des connaisseurs, passez nous voir, ici il y a des tonnes de questions à poser… Déjà maitriser le fil-papier et le fuseau. Et pourquoi pas le rouet. Ensuite tisser, relier, imprimer, plier et recommencer.

À suivre…